Les 9, 10 et 11 juillet 2025, la République de Guinée a accueilli à Conakry la 54ᵉ session ordinaire du Conseil d’Administration (CA) de l’École Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT).
Organisée par la République de Guinée, en sa qualité de Présidente du Conseil d’Administration, cette session a réuni les représentants de six pays sur les sept États membres.
Durant cette session, plusieurs sujets clés ont été abordés afin de renforcer la mission de l’ESMT. Entre autres, les administrateurs ont échangé sur :
- La présentation des études prospectives des besoins des États et de l’avenir de l’ESMT ;
- La définition des priorités en matière de formation et d’innovation technologique au bénéfice des États membres ;
- L’exploration de pistes pour renforcer la coopération entre les pays, en faveur d’un développement numérique durable et inclusif.
L’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT), qui intègre dans son organigramme l’antenne de l’ESMT de Conakry, était représentée par son Directeur Général Adjoint, en tant qu’administrateur au sein dudit Conseil d’Administration, et a participé activement aux travaux. Cette session a constitué une opportunité importante pour l’ARPT de contribuer à la définition des orientations stratégiques de l’École, afin d’en faire une institution plus proche des besoins en formation dans les TIC.
Pendant ces trois jours de discussions, plusieurs points ont été abordés pour renforcer la coopération régionale en matière de formation continue et de développement d’une élite autour de l’excellence numérique. Les administrateurs ont adopté plusieurs résolutions, parmi lesquelles :
- L’adoption des états financiers et du rapport de gestion arrêtés au 31 décembre 2024 ;
- La définition d’une feuille de route pour l’évaluation du personnel ;
- La mise en place d’un processus transparent pour le recrutement et l’évaluation de nouveaux dirigeants.
Pour rappel, l’ESMT est une institution régionale de formation et de recherche dans le domaine des télécommunications et des technologies numériques. Créée en 1981, elle réunit sept pays africains : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal, et œuvre pour la formation de cadres et de techniciens qualifiés au service du développement technologique du continent.
